Potosi dans l’enfer des mines

Clichés Potosi sélectionnés pour le prix du photoreportage Visa Off

Ce photoreportage sur les mines de Potosi à été réalisé en 2010, lors d’un voyage en Bolivie durant lequel j’ai eu la chance d’aller à la rencontre de ces familles qui vivent dans des conditions extrêmement précaires offrant que très peu d’espoir aux enfants mineurs.

En Bolivie, dans l’enfer des mines de Potosi, l’espérance de vie des mineurs dépasse rarement 45 ans, 60% des familles sont monoparentales et les mères sont généralement gardiennes de mines («Palaris»), de nombreux enfants sont orphelins. Le revenu mensuel moyen est de 300 Bolivianos (40 €) même pas de quoi se nourrir. C’est pour cela qu’une grande majorité des enfants travaillent de 8h00 à 17h00 dans les mines ou en dehors (extraction du minerai ou tractage des wagonnets,….) afin d’aider leurs familles à survivre. Ils se rendent ensuite à l’école de 19h à 21h, mais comment apprendre après des journées de travail aussi intenses pour des enfants ? Aujourd’hui, environ 2500 hommes et enfants travaillent dans la mine, des milliers d’autres vivent d’emplois indirects.

En Bolivie, dans l’enfer des mines de Potosi, l’espérance de vie des mineurs dépasse rarement 45 ans, 60% des familles sont monoparentales et les mères sont généralement gardiennes de mines («Palaris»), de nombreux enfants sont orphelins. Le revenu mensuel moyen est de 300 Bolivianos (40 €) même pas de quoi se nourrir. C’est pour cela qu’une grande majorité des enfants travaillent de 8h00 à 17h00 dans les mines ou en dehors (extraction du minerai ou tractage des wagonnets,….) afin d’aider leurs familles à survivre. Ils se rendent ensuite à l’école de 19h à 21h, mais comment apprendre après des journées de travail aussi intenses pour des enfants ? Aujourd’hui, environ 2500 hommes et enfants travaillent dans la mine, des milliers d’autres vivent d’emplois indirects.

Potosi est une ville située en Bolivie à plus de 4.000 mètres d’altitude. Avec une population d’environ 150 000 habitants, elle est la ville (de plus de 100 000 habitants) la plus haute du monde. Potosi fut fondée en 1545 lors de la découverte d’un précieux minerai, l’argent, qui finança l’empire Espagnol. La légende raconte qu’il s’y trouvait tellement en abondance que l’on aurait pu construire un pont d’argent entre Potosi et l’Espagne. Le minerai broyé était mélangé à du mercure dans des fours réfractaires, moulé en barre, estampé avec la marque de la Frappe royale puis transporté en Espagne; l’Europe va bénéficier ainsi pendant 60 ans de ces métaux précieux arrachés des entrailles du Cerro Rico (« Colline Riche»). Si Potosi est aujourd’hui dans une situation économique extrêmement précaire, elle fût à l’époque la « City » des 16ème et 17ème siècles. Aujourd’hui, 120 mines sont encore en activité. On y extrait de l’étain, un peu de zinc et ceux qui ont de la chance trouvent encore de l’argent dans des conditions datant de l’époque coloniale.

Pour information, un wagonnet plein pèse 800 kilos, le poids d’une voiture. Les mineurs de Potosi manutentionnent ces wagonnets à la force des bras, s’y mettant à plusieurs pour les faire rouler sur des rails permettant l’évacuation du minerai vers l’extérieur.

Des projets de fermetures de la mine ont souvent déclenché des manifestations à Potosi car si ces mineurs et leurs familles parviennent à peine à survivre, la fermeture des mines signerait la condamnation à une misère encore plus grande pour ces milliers de gens.

 


Images sous copyright © Mike-Photographies



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